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par
ZeF
(voir aussi Je me suis fait attraper)
Shawn
rentre chez lui à quatre heures du matin. Un chez lui jaune
lino avec quelques denrées comestibles dans le frigo, un cagibi
plein de magazines jaunes eux aussi et quelques bons vieux
souvenirs épinglés aux murs.
A son habitude il se gratte le ventre en pensant à sa bière
et à son joint. Ça devrait l'aider à se remettre les idées
en place.
Il a encore traîné après le boulot sur les avenues de West
Hollywood et ramassé une morue qui s'était effondrée, morte
ivre. Pas pour l'arrêter puisqu'elle était là, par terre,
ronflant à moitié devant lui les yeux retournésS
C'est un petit flic gros plûtot laid, le cul plat qui ressort
du pantalon et une moustache mathématiquement taillée pour
un flic.
Fortiche il s'assoit en prenant le téléphone de sa ceinture
en décapsulant une bière et en tenant son papier à rouler
entre deux doigts : Shawn a toujours été très fort pour çà
S nul à l'école, nul à l'armée sauf dans les douches où on
l'aimait bien c'est vrai, nul au foot, nul au pieu mais très
fort chez les policiers qui décapsulent des bouteilles
- Meuouais, mhhh Jem, allo ? tu fous quoi ?
- Je dors enculé acnéique... tu crois que je fous quoi à quatre
heures du mat ?
- AhS mouais (il se gratte les couilles et entre sa langue
dans la bouteille)
- Ah mouais, c'est tout ce que t'as à me raconter bite molle
?
- Non non, mmh attend (il roule son pétard en coinçant le
téléphone contre l'épaule en coinçant sa bière entre les genoux.)..
mmmmh , bon au fait il y a un cadavre là devant moi avec une
drôle de perruque et du maquillage de pute...
Invertébré, puant, Shawn avait cette délicatesse d'appeler
tout ce qui ne bouge pas un cadavre... un mort ou une ivrogne
sur sa moquette représentait un cadavre. Il réussit l'exploit
de finir le joint en tenant le téléphone et la bière, ça le
rassurait, il ne perdait pas la main : ses yeux rouges vicelards
s'auto-ouvraient par battement et scrutait la pièce, où le
cadavre était allongé.
- Tu veux dire que ta femme est rentrée pour dormir, dis donc
ça se fête ! !
- Oh oh oh ! attends je me chatouille dès fois que ça me fasse
rire : je veux plutôt parler ta fille, celle qui est mineure
: tu lui as appris où à se fringuer comme une pute mexicaine,
à s'effondrer sur un trottoir de La Cienega et à faire le
grand écart sur le ventre en dégueulant sur la moquette des
gens ?
Shawn reconnaissait avec respect les aptitudes de la fille
à faire des choses sur lesquelles il était incapable de s'aligner
: c'est vrai qu'elle avait fait fort cette petiteS
Jeremy se réveilla en sursaut, le ton changea aussi sec..
- Quoi ? ! Jamie ? tu ne l'as pas touchée, j'espère espèce
de fumier ? quand l'as-tu trouvée ?
- Y'a une demi-heure, je l'ai ramassée juste avant la benne
à ordure trou du cul, elle ressemblait à une capote usagée
que tu pends par le haut pour la faire sécher : blanche, défoncée,
le short ouvert, elle dégoulinait de bonheur quoi S
- Putain de merde Shawn, t'est vraiment un pote, je sais pas
quoi dire, non , je sais pas...
- hehe, mouais ben t'as qu'à ramener tes fesses et un pack
de bière : j'attends...
- Donnes moi une heure maxi, pas besoin de la réveiller OK
?
- Non ça c'est sûr ! te presse pas surtout dans son état elle
a plus besoin d'air frais que de voir ta sale gueule ! ! Ah
ah ah a ! je rigole vieux...
Shawn raccroche, perd le téléphone qui tombe par terre, le
cadavre ne bouge pas d'un cil... une grosse bouffée, une rasade...presque
un sentiment de satisfaction immense.
Il regarde la petite, elle a la bouche ouverte, les lèvres
humides : comme une love doll un peu usée : étalée sur la
moquette, sur le ventre, les jambes écartées. Elle bave un
peu, ses yeux s'ouvrent et se ferment : comme des yeux de
love doll.
Quelle drôle de perruque ! Shawn mate son cul, minuscule,
comparé à celui de sa femme, il l'imagine lisse et rose, frais,
tendu, prêt à croquer à travers ce petit short en jean...
pas le type de mec qui se dégonfle : surtout devant une mineure
inconsciente S
- Putain elle me donne la trique, enculé de Jem va ! m'en
avait pas parlé de celle là !
Shawn est un chien, halluciné, aveuglé, assommé d'hormones
: en chaleur. Il se met à quatre pattes et s'avance vers elle.
Il se baisse encore, la renifle entre les cuisses : quelle
odeur, quel fumet !
Il touche ses cheveux, elle ne réagit pas : comme une love
doll... un coup d'¦il à sa montre : encore quarante minutes...
Son jouet est là, il le pose à côté de la fille : c'est pas
le pied de baiser avec un flingue dans le pantalon, mais c'est
pratique : ça donne à Shawn l'impression d'avoir une vraie
bite, une bite de star du X, un vrai canon à la place d'un
vraie bite, rien de mieux pour se sentir puissant pendant
la journée.
Ce qu'elle est mignonne cette petite ! Quelle garce tout de
même : s'endormir les jambes écartées... La lampe sur la table
éclaire légèrement la pièce d'une lueur glauque, une lueur
jaune pisse... Shawn à l'estomac qui brûle un peu : il vacille
et se raccroche aux fesses de la fille...
- Oh la du calme ! faut que je me contrôle !
Du coup pour se contrôler il passe les menottes à la fille
dans son dos et déboutonne son jean : tout ça en même temps
Il mate son érection avec un sourire
Il transpire, il bave un peu lui aussi, les bras de la petite
sont amorphes, ils se plient dans tous les sens : comme une
love doll.
L'idée d'enculer la fille de son collègue déguisée en pute
le rend fou, c'est vrai, on y pense jamais, on ne peut jamais
en parler, mais c'est un crime de se retenir comme çà..
il descend le petit short et les petites culottes blanches
et ses pupilles explosent, il n'y a plus rien autour de lui
que ce cul admirable, petit îlot de rêve mis à sa disposition.
- T'en fait pas Jamie, ton papa ne saura rien et puis après
tout faut bien commencer un jour ! alors tant qu'à faire avec
un étalon comme moi, tu ne te rends pas compte de ta chance...
-
Encore une rasade de bière, sûrement la 100 ème rasade de
la journée, tout ce qu'il voit c'est un cul et la bouche ouverte
et suppliante de la poupée de quinze ans.. C'est flou, mais
pourtant ça l'excite. Il fourre un doigt dans la gamine, le
lèche, le refourre, c'est délicieux, Shawn se régale, c'est
doux tendre et parfumé rien à voir avec le quatre-voies de
sa femme.
Il plante son outil, écrase la fille de tout son poids
- Va y hurle poupée, va y ! ! !
Mais la poupée ne hurle pas : comme une love doll, en plus
celle-là c'est une poupée cadavre, alors S
La fille est K.O, elle se contente de vomir en avant sous
la pression ou peut être l'haleine pourrie de Shawn qui la
compresse comme une brute. Il la prend par derrière et ne
fait que de tout petits mouvements saccadés avant-arrière
de petit mec avec une petite bite qui ne tient pas la route
: même sur une poupée cadavre menottée qui dégueule S
- Quel salope, quelle salope, ahh quelle bonne salope ! !
Pas besoin de parler, de réfléchir, de séduire : Shawn se
laisse aller à tous ses fantasmes : il lui gifle les fesses,
lui fourre tous ses doigts partout où il y a de la place,
l'insulte, lui lèche le cou et puis boum, lâche tout .
La fille tousse et crache, il reste figé un instant, comme
un chien qui pousse pour chier et se tortille en grognant.
- Ahhh, putain Jamie, tonton Shawn est vraiment heureux tu
sais, une vraie princesse : voilà ce que tu es ..
Il se relève en sueur, titubant puis essuie un peu la fille,
lui remonte la culotte et le short tant bien que mal : tout
ça lui à fait tourner la tête, il ne voit plus très clair.
Il regarde l'heure, se félicite d'avoir tenu 10 minutes et
s'étale sur le fauteuil, bière, joint et téléphone en main,
la poupée cadavre menottée gisant là dans sa gerbe, le short
collant, à côté de son flingue : un vrai polaroïd de vacances..
Encore 10 minutes, un sentiment de culpabilité minuscule et
de pitié lui font prendre le téléphone : quel branleur ce
Jeremy ! jamais à l'heure... il rappelle
- Allo ? Jem ? kes tu fous bordel, t'est vraiment pas un bon
père : une heure que la petite est comateuse sur le plancher,
merde quoi ! ! Tu te ramènes ou quoi ? ?
- Ou quoi ?!, t'as encore bu espèce de loque ?
- Oh ho ho ! mollo l'artiste, je ramène ta gosse et encore...
- Et encore quoi ? Shawn, va te laver la gueule à l'eau très
froide et bois un café bien fort : ma fille est dans sa chambre
en train dormir, heureusement que j'ai vérifié avant de partir
!! quand tu seras à jeun tu me diras qui est l'ivrogne qui
gît dans ton salon, maintenant vas te faire foutre, je veux
dormir S
Il y a des réactions instantanées, où l'instinct familial
reprend le dessus. Le cou de Shawn s'enflamme, ses épaules
se bloquent, une chaleur épouvantable lui remplit les poumons,
il titube vers la salle de bains, se fout la tête dans l'eau,
sa gorge est tellement sèche et acide qu'il ne peut plus avaler.
Tout ça fait de Shawn un flic en piteux état, les yeux grands
ouverts, priant dieu de le rendre aveugleS
- Putain, putain , putain de merde, c'est pas vrai, me dis
pas que c'est vrai ! !
La petite est sur le côté, les yeux mi-ouverts, elle vient
de refaire surface... Ça pue le sexe, la fumée et la gerbe
: c'est délicieusement dégueulasse . Elle le regarde, s'enlève
sa perruque de pute : c'est fou comme les ados changent vite
S
- Tu peux ouvrir la fenêtre papa s'te plait, je me sens pas
bien, vraiment pas bien tu sais, je me souviens de rien, j'suis
malade à crever, qu'est ce qui m'est arrivé ?
- Euh rien ma chérie, rien, t'as trop bu et tu t'es sûrement
évanouie ,tu.. je t'ai retrouvée à l'angle de la Cienega et
de Western avenue. Tu te souviens de rien ? rien du tout ?
- Non, trou noir..
Shawn en bon père, en bon flic, en ami fidèle, en père proche
de sa fille la porte jusqu'à son lit. Il revient vers sa voiture,
verrouille les portes de l'intérieur et se tire une balle
dans la bouche. On entend comme un bruit muet et sourd au
fond d'un aquarium et l'impact de la balle dans le toitS shawn
la braguette encore ouverte par manque d'attention..
zeF
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ZeF/HSI 2001
http://hsi.dyndns.org
http://lelocal.dyndns.org
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Noter ce texte :
Pas mal,si tu veux m' en envoyer des nouvelles pour avoir un avis : wonderboy66662000@yahoo.fr
Maryline
Salut zef, Je viens de lire l'histoire de ton cher inspecteur Shawn. J'ai pas l'habitude de lire des histoire aussi cru mais l'histoire était tellement bien faite que j'ai du aller jusqu'au bout. La chute finalement m'a mise sur le cul c t génial. Biz a+
Nil Nobody
Croustillante celle là, dans la série "gros dégueulasse" de Reiser chez les flics.. Je connaissais bien le phénomène du "suicide dans la Police", mais pas vu sous cet angle, putain, c'est moche quand même... + ;) David
