Testament
par David Saulnier
Maladie du coeur,
anomalie des sentiments.
La vie s’accroche à moi
alors que tout fou le camp.
Suicide
mentale,
le corps vie
mais l’esprit s’est enfuit.
Tout
brûler qu’ils disaient,
à commencer par mon cerveau,
cerveau brûlé
la tête dans l’sceau
Bill a le cœur en vadrouille,
il sait où est le sien.
Je ne sait plus où est le mien.
Je
vous laisse mon corps,
il n’est peut être pas mort.
Je garde l’esprit,
pour lui c’est bien fini.
La nuit était étrange, se soir où tu m’as attendus.
Et
maintenant que le torero a atteint son but,
maintenant que tu es partis,
les nuits sont étranges
maintenant que je suis seul
et que tu es dans ton linceul.
Tu
voulais mourir avant d’être con,
tu avais bien raison...
De toute façon, aujourd’hui tu manque...
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