ADOLESCENCE
C'en est trop, il faut en finir. Ce visage ingrat que reflète cette glace me fait vomir. Ma main névrosée s'empare de la lame de rasoir. Je me coupe les oreilles et tout de suite n'entendant plus ni cris, ni pleurs, ni rires, ni orgasmes, je me sens déjà mieux. Je me taillade les joues, je transperce mon nez, je découpe avec précision mes lèvres que je dépose sur le bord du lavabo. Je fais couler le sang de mon front, il jaillit à flots abondants. La lumière blafarde du néon éclaire ce qui reste de mon visage c'est à dire une trace informe et rouge, j'exulte. Etant enfin présentable, je peux m'attaquer à mon regard dont je transperce simultanément les deux cornées.
Soulagé, je rentre alors serein dans l'invisible rouge.
LE 16/08/2000 DANS LE TGV QUIMPER/PARIS.
Noter ce texte :
Anonyme
C'est un début qui sent la fin...
Ton écrit est térriblement horrible et boulversant d'agonie , j'suis client...
Anonyme
Qui crois-tu choquer?? Ce texte ne possède rien si ce n'est un sentiment de vouloir intriguer. C'est raté.
j'ai vraiment était impréssionnée par ton écrit "adolescence", c'était remplie de désespoir, un sentiment fort triste mais très beau car on sent que ça vient de l'âme.je ne sais pas sis tu connais rychey des manics, mais en lisant cet écrit j'ai cru le voir à travers tes mots.