L'aube glaciale, les songes oubliés.

Joce Trevy

 

Le printemps est loin derrière, ses fruits virevoltants
Ont cessé la ronde du vent.
Le blizzard, tout terrien qu'il est, funeste et glacial,
A vaincu les parfums, et la naissance, vieillard matinal.

L'onde enjôleuse,
Passe sur la grève accalmée,
Bercée sous des ciels endeuillés.

Ombre des passages, place réduite au silence,
Et là-haut les oiseaux, qui dans les cieux figés se balancent.

Ces murmures estompés, d'où viennent-ils, perçant l'instant figé?


Noter ce texte :

 
Votre e-mail
 
Votre note
(indiquez une note de 1 à 5)
Ajouter un Commentaire

anonyme

poésie pointe son nez... dans cette douceur hivernale aux bourgeons mélancoliques...