L'aube glaciale, les songes oubliés.
Le printemps est loin derrière, ses fruits virevoltants
Ont cessé la ronde du vent.
Le blizzard, tout terrien qu'il est, funeste et glacial,
A vaincu les parfums, et la naissance, vieillard matinal.
L'onde enjôleuse,
Passe sur la grève accalmée,
Bercée sous des ciels endeuillés.
Ombre des passages, place réduite au silence,
Et là-haut les oiseaux, qui dans les cieux figés se balancent.
Ces murmures estompés, d'où viennent-ils, perçant l'instant figé?
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anonyme
poésie
pointe son nez... dans cette douceur hivernale aux bourgeons mélancoliques...