Archer

Les flèches du hasard, les flèches du temps, brisent, à leur échelle, l'immatérialité, longtemps cachée, des corps tendancieux. Le temps, oui, le temps, devient pesant et frappe avec la force du pleutre les derniers retranchements où s'immiscaient, avec espoir, nos dernières vélléités de vivre.

Il y a cette période dans la vie d'un homme où tout est empreint d'abnégation, de haine et d'accidents: le visage fallacieux de nos congénères devient un effrayant pantin au sourire kilométrique. La vie prend également les formes de la supercherie, mais nous oublions cela et recherchons finalement l'essence maudite pour la brûler.

Elise Fabrice


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anonyme

moins de philosophie laisserait vivre une poésie qui ne demande qu'à respirer...