Lenflure.
par Nabil Menabocof
Tout commença quand son beau frère remarqua un beau jour laquarium au beau milieu de son appartement. Ernest naimait pas particulièrement les poissons et il naurait même pas put dire doù sortait cette sinistre merde trônant au milieu du salon. Le problème cest que son beau frère insista pour lui donner des poissons, dont très certainement il voulait se débarrasser, aussi il se retrouva bientôt avec la pire faune aquatique imaginable. Il y avait entre autre dans le lot, un poisson particulièrement immonde qui lui faisait penser à son ex femme; il était plus gros que les autres, tout blanc, avec une bosse assez impressionnante sur le sommet du crâne. Il naurait manqué que des poils pour le rendre plus horrible encore, mais cela était difficilement imaginable. Ernest le surnomma lenflure car, en prime, ce satané bestiaux narrêtait pas de donner des grands coups de sa bosse dans le bide des autre poissons. Ernest se demandait si cette bosse était la conséquence des coups que lenflure donnait, une malformation congénitale, ou plus simplement une caractéristique de sa race merdique de poisson. Nempêche que lenflure lui posait un problème car cette saloperie ambulante sétait mis en tête de trucider tous les autres poissons quErnest soupçonnaient dailleurs dêtre des débiles profonds ne se défendant pas, et ne cherchant aucunement à esquiver les coups de bosse. Le Jour même, il alla acheter tous les produits nécessaire à lentretien dun aquarium et pris en prime un morceau de grillage fin. De retour chez lui, il sépara lenflure des autres grâce à ce grillage. Il était assez fier de son idée. Celle-ci ne paraissait pas être du tout du goût de lenflure. Il balançait furieusement sa bosse contre la cloison aménagée et sexcitait furieusement dès quun de ses congénères passait aux abords du grillage. Rien nétait résolu, cétait cette tête de furoncle denflure qui risquait de succomber à sa propre hargne. Il redescendit à la boutique pour acheter un autre aquarium pour séparer définitivement les crétins de lenflure. Ce devait être la solution définitive à ses problèmes, du moins le pensait-il
Ce système fonctionna parfaitement et lenflure se tint tranquille une fois seul. Mais lorsque sa sur et son beau frère repassèrent chez lui, ils crurent, en voyant les deux aquarium quErnest sétait pris de passion pour les poissons et toute cette merde. Bien entendu il nen était rien. Mais ils semblèrent tellement content de le voir sintéresser à quelque chose quil ne dit rien. A son anniversaire, dont il navait pas plus à faire que de tous les aquariums du monde, sa sur et son beau frère lui offrirent dautres poissons. De beaux poissons exotiques avec pleins de couleurs partout. Rien à voir avec lenflure, cette fois. Ca le faisait bien chier, mais que pouvait-il bien dire ?
Il continua donc à soccuper de ses deux aquariums. Contraint et forcé, il acquit une certaine expérience dans ce domaine. Outre attendre le chèque du chômage, ses seules activités étaient de soccuper des poissons et se rouler des pétes afin de ne pas avoir à penser à ce quil faisait. Toute la journée il restait chez lui à se rouler des cônes et à regarder ces cons de poissons tourner, bouffer et chier en rond. A ce manège, certains bouffaient même les défécations des autres. Comme détente, ce nétait pas la panacée. Il apprit tout de même pas mal de choses sur la futilité de lexistence en observant ses petits êtres aussi inutiles quun deuxième trou du cul à une pucelles. Malgré ça il trouvait que cétait une bien maigre compensation en comparaison de ce quils le faisaient chier. Il commença à dormir de moins en moins, et à passer de plus en plus de temps à regarder le spectacle horrible des jolies petits poissons en train de baiser dans leau et tout le toin toin. Ce spectacle lui foutait un coup au moral mais il se disait que même sil nétait pas devant laquarium, tout ça se passait quand même et que personne ne pouvait rien y faire. Il savait que tout ça était totalement ridicule et navais pas de sens, cependant il se contentais de rester là, avec son chiite à observer et à soigner la gent poiscaillesque. Il sendormait devant laquarium, se réveillait devant laquarium, et entre temps, il dormait et rêvait devant laquarium. Une nuit il rêva quil baisait son ex-femme, et comme si cela nétait pas assez horrible en soi, celle-ci avait une tête de poisson, la tête de lenflure ! Dans son rêve il essayait darrêter ça, mais il était comme pétrifié, la seule chose quil pouvait faire cétait de continuer à limer cette chose ignoble. A son réveil, il se fit un joint, se servit un verre, et après avoir bouffé quelques madeleines aux raisins, se prépara un minimum et fila chez son psychiatre. Celui-ci écouta toute son histoire sans sourciller, empocha son fric, lui dit que tout cela était normal, que cétait à cause du chômage quil ferait bien de revenir à une prochaine consultation dont il devait fixer la date avec la secrétaire. Il savait déjà quil nirait pas, mais en tout cas, de voir la secrétaire qui entre nous nétait pas mal du tout, lui fit réaliser que se dont il avait besoin cétait plutôt une bonne partie de jambes en lair. Il se dit aussi quil navait aucune chance avec la secrétaire qui devait se faire exclusivement tirer par le psy. Mais en tout cas il décida de se trouver une chagate.
Une fois dans son appartement, cette idée lui sembla totalement surréaliste, et son train train aquaphile recommença. Ses copains ne passaient plus que pour lui apporter quelques barrettes quil consumait de plus en plus vite. Curieusement, et malgré son rêve, il aimait bien Lenflure. Lenflure nétait pas dupe de tout ça, et il avait un avantage indéniable sur lui, il ne passait pas ses journées à fumer Il commencèrent à se taper des discussions tous les deux, il appris même à lenflure à jouer aux cartes, et ce dernier ne se démerdait pas si mal pour un poisson.
Il se bidonna en pensant à la tête de son psychiatre si celui-ci avait pu les voir discuter de la sorte, lui et lenflure. Mais il lui vint à lesprit que ce dernier navait en fait rien a foutre de tout ça et quil devait plutôt être en train de peloter les nichons de sa secrétaire.
Ca nallait pas beaucoup mieux en fait, mais lenflure laidait à tenir le coup, cétait un vrai pote. Ernest ne se fâchait même plus quand ce dernier le battait aux cartes. La première fois ça lui avait fait un choc de se le faire mettre par un poisson, mais lhomme shabitue à tout, et puis lenflure nétait pas un poisson comme les autres. Cétait une sorte de poisson philosophe et mystique, non ? Ouais voilà ce quétait lenflure.
Lui même commençait à barjoter costaud sur plein de trucs et tout ça, grâce ou à cause, de ces fichus poissons et de lenflure
Ses journées était assez monotone jusquau jour ou, on frappa à la porte.
Il le poussa dans le salon, lui désigna lenflure.
Robert alla sasseoir sur le canapé.
Ernest alla chercher la bouteille et servit deux grands verres.
Robert se leva pour observer Lenflure, le verre à la main, il regarda lenflure droit dans les yeux.
Ernest navait pas cessé de remplir les verres et lui et Robert avaient vraiment un coup dans le nez maintenant. Robert essayait de discuter dautre chose, mais Ernest ne parlait que des poissons et plus particulièrement de lenflure. Finalement Robert eu droit à toute lhistoire, et avec quelques pécots dans la têtes, toute cette merde les fît bien marrer. Lenflure restait là stoïque à regarder le spectacle de la vie humaine à travers la vitre de son bocal.
A un moment ils descendirent acheter des clopes car chacun deux étaient dans la zone rouge. Et en fait ils ne firent pas quacheter des tiges et rentrèrent tard
Ernest rentra chez lui vers 2 heures du matin , accompagné dune poule dont ils restaient quelques restes pas totalement dégueulasses. Ernest servit deux verres de whisky puis entrepris de la sauter sur le canapé. Il y était presque lorsquelle vit lenflure.
La porte claqua.
Il regarda lenflure et fut pris dun terrible fou rire qui le décida à sen rouler un petit dernier. Lenflure, tes quune enflure. Ha ha ha..
Et voilà, ça avait été rapide avec celle la, il venait de pulvériser son propre record, et tout ça à cause dun poisson Si un jour on lui avait dit quun poisson arriverais à lui casser son coup.
Il vida son verre, puis celui quil avait servi a grosses fesses molles et auquel elle navait pas touché, bizarre. Il avait bu trop vite et savait par expérience quil ny arriverais pas. Il alla directement a la salle de bain gerber copieusement dans le lavabo...
Le lendemain après midi, la tête dans le cul et alors quil matait les femmes qui passaient dans la rue en finissant un petit pétard il se demanda à quoi tout cela allait le mener. Il eut le sentiment que lenflure avait raison de buter tous ses congénères car ceux-ci, le menait lui, Ernest, directement à la camisole de force. Il couru jusquà laquarium de lenflure et alla le vider dans laquarium de poissons débiles, mais exotiques. La nature et lenflure allait faire le travail à sa place, il nen doutait pas. Il alla sasseoir, se fit un joint et alla retrouver ses potes aux bars où ils avaient lhabitude de se retrouver avant toutes ces histoires de poissons. Il était tranquille, il savait que chez lui, lenflure soccupait de tout, à grands coups de bosses.
Lorsque son beau frère repassa chez lui, il ny avait plus de poissons excepté lenflure. Cette saleté avait réussit à buter tous les autres.
Je suis au cabinet
Ernest était allongé sur son lit, les yeux littéralement éclatés par les joints. Il avait sommeil, si sommeil. Le téléphone sonna dans le salon. Il se mit a gueuler :
Le téléphone continua à sonner.
La sonnerie sarrêta.
Il se demanda qui venait de téléphoner Bahhh, sûrement un sale enculé de sa race. Forcément un sale enculé, qui dautre ?
Il gueula :
Lenflure préféra ne pas répondre. Ernest ferma ses pauvres yeux aux vaisseaux éclatés. Il resta comme ça, et lentement le sommeil lemporta tandis quune phrase tournait et retournait dans sa tête : " je ne paux pas venir , je suis au cabinet, je peux pas venir je peux pas . Venir je peux . pas venir. je suis au cabinet. Je suis au cabinet au cabinèèèèèèèèèèèèèèèè au cabinèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèè.
La cerise sur la gâteau.
Ernest et Robert ne branlaient rien, du moins pas plus que durant leurs autres soirées dantan, pour sur. Accoudés au comptoir, ils regardaient la mousse de leur bière tout en rêvant à la prochaine. Les demis se suivaient les uns derrière les autres, et en fait ca ne changeait pas grand chose.
Le quotidien des bars namuse quun moment. Car bien vite, la pétasse ivre morte qui danse sur les tables, les mecs qui vont faire pipi caca coco dans les toilettes, ou les gouines allant se brouter la touffe, toutes cette saloperie humaine quoi, à tendance à devenir extrêmement monotone voire ennuyeuse, autant, si ce nest pire que les petits poissons. Parfois il y a un petit extra, cerise sur le gâteau, une bourgeoise que des ivrognes arrivent à saouler à mort se fait sauter dans un coin où top de lélégance ses salopards arrivent à lui faire sucer son caniche. Mais cela reste malheureusement exceptionnel et en général tous se retrouvent à raconter des histoires divrognes et à regarder passer les cafards. Les vieux jouent à la belote ou aux dominos en buvant leur petit apéro. Ce nest pas de leur coté quon doit attendre que quelque chose se passe quoiquils soient en général bien moins pires et bien plus tarés que les jeunes.
Ernest en avaient assez enduré pour ce soir, et cependant il ny avait pas mieux à faire, a part laquarium à la limite ; maintenant que tout les débiles étaient morts... Il allait rentrer, mais avant il devait aller pisser et était content de le faire, car le mieux et de loin- dans ce bar ci, cétait bien les WC ! Le mec qui avait aménagé ces gogues devait être un expert en ivrognerie doublé dune sorte de génie intemporel des lieux daisance. A première vue ces WC navaient rien dexceptionnel et cest en cela que ce mec était un vrai artiste, combinant simplicité et fonctionnalité. Dans le fond se trouvait la pièce principale de cette uvre ; un bête WC turc blanc, avec un trou et deux machin pour mettre les pieds. Cependant il nétait pas nécessaire de saventurer sur cette pièce maîtresse. Ernest avait toujours pissé du bord et avait toujours laissé ses pieds à la frontière du carrelage. La chasse se trouvait très haute contre le mur et était surmonté dune minuscule fenêtre à barreaux donnant sur la rue. Pour tirer la chasse on devait saventurer à tirer sur une cordelette assez sale, ayant un minuscule nud à son extrémité en guise de poignée. Contre le mur gauche était enroulé un tuyau jaune dans le cas ou un poivrot particulièrement mal inspiré se manquaient de façon par trop malhabile. Une dernière particularité de ce lieu était quil était carrelé jusquà un mètre cinquante du sol ainsi il était pratiquement impossible même pour les experts en accident en tout genre de maculer les murs de leurs diverses sécrétions corporelles. Ernest neut pas de problème de ce genre, il remarqua que son urine était quasiment transparente, conséquence de la bière. Tout ça était bien en adéquation avec la magie de ce lieu quasi mystique. Quitter latmosphère bienveillante de lendroit ne se fit pas sans un petit pincement au cur, il allait quitter cette zone daccalmie et de plénitude des sens pour retourner dans larène où le règne du comptoir sérigeait en loi. Ernest se dit quil allait parler de tout ça avec lenflure car il se demandait ce que cette raclure de bidet pouvait bien en penser
Ses plans furent dérangés. Alors quil sétait résigné à prendre un dernier verre toujours le dernier-, un noir, un rasta entra dans le bar. Ce con devait être la réincarnation de ce mongolien de Sydney, le roi du Hip Hop des années 80. " H.I.P H.O.P je sais que tu peux " et toutes les débilités du genre qui ont été à lorigine de la culture de tout une jeunesse disait on dans les journaux. En tout cas le gars était fortiche car pour corser le tout il jonglait littéralement avec trois bouteille de vins. Ils semblait totalement bourré, et il naurait sans doute jamais réussit à faire des trucs pareils a jeun. Il traversa tout le bar en smurfant pour finalement poser le boutanches sur le comptoir. Là il se figea et commanda un pastis qui arriva sans tarder. Les alcoolos cessèrent de la regarder et replongèrent dans leurs verres puisquil ny avait plus rien à voir. Après quelques autres pastaga, le mec, envoya les bouteilles en lair et recommença à jongler vers la sortie sur des pas de moonwalk. Arrivé à la porte il fit un grand écart, se releva dun bond, rattrapa ses bouteilles et séloigna en continuant de la sorte dans la rue. Un vrai artiste. Pinder lui aurait sûrement fait signer un contrat sur le champs sil avait vu ce putain de truc Mais dans la rue, il y eut un couac, deux mecs qui passaient le bousculèrent involontairement et le mecs du pour rattraper ses bouteilles senvoyer la tête la première sur le trottoir. Ils réussit son coup. Les bouteilles étaient sauvent et il navait rien sentit à cause de lalcool, même si son cuir chevelu pissait le sang. Il sourit comme le grand benêt sympathique quil était. Dans le bar tous se levèrent comme un seul homme, même Ernest et Robert. Cétait bizarre, personne navait dit un mot, mais tout le monde savais ce qui allait arriver. Les deux bousculeurs involontaire furent submergé par une marée de taré sortit tout droit du bar. Ils comprirent aussi, et restèrent pétrifié. Les coups partirent dans leur direction, coup de poings, coups de pieds. Bientôt il se retrouvèrent à terre. Tout ce calma après quils eurent reçues une bonne branlé. Ca devait sarrêter comme ça, ils se levèrent le nez en sang, les cotes meurtries et séloignèrent sans demander leur reste. Personne ne savait pourquoi ça s était passé. Le rasta avait du arriver par son style à sattirer un certain respect, ou peut être avais ce été autre chose. Solidarité entre déchet de lhumanité ? Non impossible, ça en était presque risible. Mais quoi alors ? Une autre cerise sur le gâteau ? Ernest pensa à lenflure tout seul dans son aquarium. Que penserait-il de tout ça ? Sûrement pas grand chose, pour sur. Il devait sen branler comme cest pas permis. Sur ce, Ernest se dit que justement il devrait y aller, se branler. Et il y alla
Le surréalisme aura ta peau
Ernest venait de finir un roman de Breton. Ces premières impressions étaient quil était vraiment ravagé de la tête le Dédé. Mais bon il semblait pas méchant. Mais nétaient ce pas les pires ? De toutes façons, Ernest était persuadé que les petits gars aux Dédé, ceux du bureau de recherche surréaliste avaient fait une multitude de trucs bien, surtout dans leurs chiottes.
Il sortit acheter des clous pour la merveilleuse, simple et définitive raison quil voulait des clous. Il y avait justement un bazar pas loin de chez lui. Il ny avait jamais foutu les pieds mais ca ne pouvait pas être pire que les autres boutiques, échoppes, latrines de son quartier de sauvage.
Il entra, un gros lard, balèse, 2mètre 150 kilo en marcel bleu marine attendait on ne savait trop quoi derrière la caisse.
Gros tas de merde fit une grimace vraiment très laide Ernest se demanda si cétait volontaire avant de décider que ce devait être un tic. Rien de bien réjouissant.
Et cest là quelle entra. Ernest se demandait sil ne rêvait pas. Elle, cétait une femme. Mais pas nimporte quelle femme, LA FEMME. Elle portait une maxi mini jupe, et se servait du T-shirt de sa petite sur de 8 ans en guise de sous tif. Elle avait un cul et des jambes magnifiques. Mais ce nétait pas ça qui tuait le plus, elle riait et cétait même plus que ça, on avait limpression quelle se poêlait intérieurement. Sa bonne humeur semblait capable de tout emporter et daller vider nos poubelles intérieures à la benne plus vite que cette petite merde de Speedy Gonzales en personne. Ernest resta pétrifié un moment.
Gros tas de merde molle choisit cet instant précis pour revenir avec les clous.
Ernest redescendit de son nuage, il devait faire quelque chose mais ne savait pas quoi. Il se lança.
Le gros devint tout rouge :
Ernest resta là, et lentement il sortit un billet quil posa doucement sur le comptoir. Ensuite, toujours lentement, il sortit.
Une fois dans la rue, il se demanda comment il aurait pu foirer de façons plus minable encore, mais il eut beau se creuser la tête, il ne trouva pas.
Il allait arriver devant chez lui quand on lappela.
" - Hé, ho !
Ernest nen crut pas ses yeux cétait la fille qui était là, elle avait une brique à la main.
Et elle éclata de dire devant la gueule dabruti que tirait Ernest.
Il allèrent chez lui, en premier lieu il lui présenta lenflure.
" Ouahhh il est super chouette ton poisson, ou tu las trouvé ?
Ca se passait plutôt bien. Peut être était-elle totalement givré cette fille, mais ca se présentait bien
Ernest servit deux double whisky ;
- Encore une chose, tu connais André Breton ?
Le surréalisme naurait pas sa peau, pas encore, et surtout pas ce soir.
Sous la lune de vénus
Ernest regardait le beau spectacle qui soffrait à lui, juste là sur le canapé, Estrella dormait nue, le cul en bombe, et quel cul, bon dieu ! Même lenflure avait des yeux exorbité même selon la norme poiscallesque, sentend.
Estrella sétira, souleva la tête :
et puis sa sert a quoi le travail ?
Il recu un coussin en pleine poire.
Elle lui sauta dessus et le fit rouler par terre.
- Putain Estrella, le joint, déconne pas !
Ils sembrassèrent.
Lamour
La voiture roulait, roulait, léchant la route. Slurppppp. Slurpppppp. Mieux que lulu la pute ne saurait le faire avec votre bite. Mieux en tout, même en vitesse. Rien à redire, la vie dans cette caisse, et rien à lextérieur. La mort ? Cest limmobilité tranquille, la nuit fraîche. La vie cest les pistons, leurs mouvements sexuels réguliers, parfais, lhuile et tout. Out, dans le noir. Les cigarettes même amènent de la lueur à lintérieur. Tout bouge à lintérieur. Lair bousculé arrive par les vitres entrouverte, la fumée est expulsée vers sa mort, tout simplement. Une voiture toute bête, ni très rapide ni très belle, mais Slurpppppp Slurppppppp, qui avance fièrement.
Ernest était au volant, caressant le volant dune main, lautre étant bien là ou elle était, entre les cuisses superbes dEstrella qui allait y arriver. Il fixait la route, ouais, comme un pro, concentré sur les trajectoires aussi soyeuses que lentre cuisse de la femme à ses cotés. Slurppppppp! La voiture appelait la nuit à elle, défiait le vide bas de lautoroute déserte à cette heure. La plage attendait, le sable préparant une couche accueillante mais chiante avez vous déjà baisé sur du sable ? Absolument horrible ! Bahhhh. - Il faudrait sans doute repousser ses appels, rester à baiser dans la voiture. Mais non, contre les vagues, oh oui les vagues, rien de mieux que de suivre le mouvement des vagues. Retour aux sources de la création ! Yeahhh ! lélément liquide, notre mère à tous, notre matrice. Ouais sur quils ne résisterais pas à ces appels là. Oh non !
Estrella y était, elle serra les cuisses, extase ! Elle pencha son visage vers Ernest, et lembrassa dans le cou. Ensuite elle lui tendit une bière fraîche sortit de la glacière. Ernest profita de la liberté nouvellement rendue à son bras droit pour tenir la canette et boire.
Elle ne répondit pas au début ! Le regarda dun air triste, une des premières fois quil la vit avec ce putain dair triste qui la rendait irrésistiblement belle.
Son sourire revint.
Elle redevint songeuse.
La voiture roulait, roulait, léchant la route. Slurppppp. Slurpppppp. Mieux que lili la pute ne saurait le faire avec ce que vous savez. La route longeait la mer toute proche, sur cette route de pins, odeurs et résine. Résine, collante. Ernest gara la voiture sous les arbres.. Il sortit et urina longuement contre un arbre. Pour le reste on verrait bien
Ils avaient fait lamour sous les arbres finalement, comme quoi rien nest jamais vraiment comme on se limagine. Leau sétait fait damné le pion par la terre ce soir. Il ny avait rien à regretter. Ernest picolait ferme après le rodéo, et cest con à dire ca le rendait parano, et le pire cétait bien quils sen rendait compte mais quil ne pouvait rien y faire. De toute façon, les sourires dEstrella balayaient toutes cette chienlit mentale. Et ils se marraient bien tous les deux. Cest ça lamour. Accepter que lautre puisse faire des trucs de travers, laimer pour ça. Non ? Enfin quest ce quon en sais ? Rien. Lamour fou ! Ta gueule André ! Philosopher en picolant sur une plage cest toujours ça de pris, ça de gagné, même si lon nentend pas le chant des sirènes. Mais ce soir, là, même les sirènes étaient de la partie. Elle était là, la sirène, avec des jambes, un visage et un cul magnifique et cétait magique. Un putain de moment féerique. Cest dans ces moment la que lon en vient à penser à des relation étranges qui peuvent unir un homme et une femme Un homme et un bâtard de poisson ayant réponse a tout
Ernest balança la tête contre les cuisses dEstrella et sendormit.
Pendant ce temps.
Lenflure se baladait dans son aquarium, tranquille, lair serein, fier, presque hautain. Oh putain ! oh oui, putain, con ! Il flottait tranquille. Pas si dur que ça dêtre un poisson, surtout en aquarium, se tourner les pouces, chier, bouffer. Une prison, me direz vous ? Ha ha ha ! La mer nest rien quune grand prison, vos appartements, ne sont pas moins que cela aussi. Ha ha ha. Il faudrait lui parler.
Noter ce texte :
ok bonjour moi hier a ma parti de hockey jai recu la rondelle sur mon doit et la sa narraite pas danfller que doije faire svp contacter moi sur y_tanguay28@hotmail.com merci
Merde! je materais plus mes poissons rouges comme avant