Critiques / Réactions

"Ce premier film du génial co-scénariste et acteur de Kids de Larry Clark, véritable météorite noir et sang sur le désir de marginaux déglingués, d'enfants-lapins s'échinant dans un no man's land nord-américain jamais filmé de la sorte, va vous brûler bien plus que la rétine, pour peu que vous vous abandonniez à sa bouleversante redistribution chaotique (fragmentaire et subversive) des figures et discours amoureux, (Barthes, encore et toujours)."
(fluctuat.net)

Chronic'Art, Yann Gonzalez - 07/06/99 «Gummo ressemble (...) à un documentaire très stylisé, entrecoupé d'ébauches fictionnelles qui réinventent ni plus ni moins le cinéma.»

Le Monde, Jean-François Rauger - 10/06/99 «Gummo révèle (...) un cinéaste suffisamment inspiré pour faire oublier la fausse spontanéité de son projet et inventer un monde d'une laideur expressive et enchantée. »

Le Nouvel Observateur, Pascal Mérigeau - 10/06/99 «C’est très noir, iconoclaste et provocateur, complètement destroy et souvent drôle, plein d’une énergie qui tend un peu à s’épuiser à mesure que le film avance, c’est à découvrir.»

Les Inrockuptibles, Philippe Azoury - 09/06/99 «Tout est ramené à un état d'adolescence, mal défini, jamais loin de l'erreur, toujours à deux doigts du sublime.»

L'Express, Gilles Médioni - 10/06/99 «Gummo est un film collage aux séquences pleines et heurtées, à l'entrelacement de styles (documentaire, photographie, fiction).»

Libération, Didier Péron - 09/06/99 «(...) on ne peut pas douter que Gummo, adoubé par Gus Van Sant (...) et Werner Herzog (...), appartienne à cette catégorie de film qui donne tort aux glossateurs gâteux de la mort du cinéma.»

Première, Gérard Delorme - 09/06/99 «On peut être sensible ou non à ce genre de poésie âpre, accidentelle, approximative et apparemment décousue. Harmony Korine est-il un génie précoce ou un escroc immature? Le doute persiste (...)»

Studio, Christophe d'Yvoire - 01/07/99 «Si l'on n'est pas forcé d'adhérer au style provocant de Harmony Korine, Gummo constitue néanmoins une expérience à découvrir.»-

Télérama, François Gorin - 09/06/99 «Animé d'une énergie comparable à celle des groupes punk ou death metal de seconde zone qu'on entend sur la BO, Gummo s'assume en fait, et crânement, comme un film sans queue ni tête. Fabriqué, touchant, libre, exaspérant.»