John
Fante Un sacré bonhomme sans doute que ce Fante-Bandini. Un sacré écrivain aussi. L'Arturo Bandini de Bandini est un gamin criblé de taches de son et couronné d'une tignasse en colère. Un râleur, désolé d'être fils d'une mère passivement amoureuse et bigote et d'un père maçon, violent, incertain et cavaleur. Amoureux d'une étoile filante et indifférente, sa petite camarade de classe à la santé fragile, haï par ses maîtres et pairs. Arturo passe son temps à détruire d'une main ce qu'il a construit de l'autre. Bon et méchant, généreux et voleur, il est à la fois la glace et le feu, la tendresse et la rancoeur. Michèle Gazier -Télérama Alexie Lorca - Lire |
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Vos critiques Critique par Karine Chataigner (20/09/99) Ce livre est à John Fante ce que Souvenirs d'un pas grand-chose est à Bukowksi. Tous deux racontent l'enfance de leurs héros, Arturo Bandini et Henry Chinaski. Bandini nous raconte donc la tendre et cruelle jeunesse d'Arturo Bandini au mileu de ses deux frères et de ses parents. L'action
débute en hiver, saison cruelle où les terrains de
sport sont impraticables et où Svevo Bandini (le père
d'Arturo) ne peut travailler et voit s'accumuler les dettes. C'est
dans ce climat de froid que les ennuis vont commencer. Maria (la
mère) aime Svevo de tout son coeur mais elle ne sait pas
lui résister. C'est une victime-née. Elle reste à
la maison à surveiller sa progéniture, redoutant le
moment où il lui faudrait aller demander un crédit
supplémentaire à l'épicier, homme crule qui
prend plaisir à l'humilier un peu plus à chaque fois. Ce
livre est l'un des plus beau qu'à écrit John Fante.
il est de plus indispensable pour tout lecteur de Fante car il explique
l'enfance d'Arturo Bandini, le héros d'une saga qui s'achèvera
en 1982 avec Rêve de Bunker Hill. |