Le
groupe

Warren
Ellis (violon, violoncelle, piano)
Jim White (batterie, percussions)
Mick Turner (guitare)
+ David Grubbs piano sur tracks 4,5,7 et harmonium sur 4 et 5
La
critique...
La
première fois que j'ai découvert ce groupe australien,
c'était en première partie du concert de PJ Harvey à
La Cigale le 4 décembre dernier.
Warren Ellis, ancien violoniste de Nick Cave & The Bad Seeds,
leader du groupe est un véritable jongleur de sentiments. Il
parvient à nous faire sauter d'une émotions à
l'autre, tantôt mélancolique, tantôt rageur.Il
est de plus doté d'un véritable talent sur scène
tant il est expressif, il semble vibrer à chaque note qu'il
arrache à son violon.
Il est accompagné d'un batteur au talent extraordianaire jouant
dans un style free-jazz se mélangeant parfaitement au violon.
Le troisième musicien, Mick Turner (peintre des illustrations
de l'album et de sa couverture) introduit de manière subtile
sa guitare qui ne forme alors qu'un avec le piano.
En écoutant Dirty Three, il ne faut pas s'attendre à
entendre une voix, Dirty Three est un groupe uniquement instrumental.
Ce disque est idéal à écouter en fond sonore,
en lisant ou en travaillant mais aussi à écouter à
volume plus élevé, allongé, son caractère
médidatif en est encore plus fort.
Ocean
Songs n'est pas le premier opus du groupe, en revanche c'est le
dernier et le seul à être disponible en France (les autres
ne le sont malheureusement qu'en import).
Amateurs
de violon et/ou de musique instrumentale, ne laissez pas passer un
tel chef d'oeuvre....
(Beat
Whisky & Poésie vous tiendra informé des dates de
concert lorsque Dirty Three repassera en France)
