Nouveaux contes de la folie ordinaire
"A quoi
bon des poètes dans un temps de détresse ?" demandait Hölderlin;
La réponse est dans Bukowski, dans une prose qui est l'une des plus dénonciatrices-accusatrices
de ce temps. Et sans aucune issue proposée : le constat d'enfer nu, organique
et brutal. Les "caprices" de Goya, en pleine phrases. J'ai lu quelque
part que Bukowski était "rabelaisien". Mais non, il s'agit
de quelque chose de beaucoup plus noir, de beaucoup plus simple et lisible,
d'une inspiration beaucoupplus "théologique" sous un air d'anarchisme
absolu. La civilisation, ou ce qu'il en reste, n'est pas du tout en train
de "renaître" mais de se tasser, de se décomposer, de
se décharger, et Bukowski n'a pas d'autre choix que de lui répondre
du tac au tac avec le maximum de violence, à bout portant."
Philippe Sollers, Le Nouvel Observateur
"Par-delà
le cauchemar de l'histoire existe la perfection de l'amour. L'orgasme et la
folie sont la nouvelle frontière des libérateurs de l'amour où
bukowski monte la garde."
Jacques Cabau, Le Point